Yves Contassot né le
26 avril 1950 à
Saint-Mandé dans le
Val-de-Marne, est un homme politique
français.
Formation
Fils d'un père gendarme et d'une mère femme au foyer, il habite dans plusieurs villes de la banlieue parisienne avant de s'installer à Paris.
Il obtient un bac scientifique puis parallèlement à une activité professionnelle il reprend ultérieurement des études à l'Université de Paris VIII, à l'époque installée à Vincennes, où il est diplômé d'une licence de Sciences de l'éducation.
Employé à la Banque de France il en grimpera successivement les échelons jusqu'au grade de sous-directeur d'agence. Il y mènera une activité syndicale active au sein de la Fédération des Banques de la CFDT dont il sera permanent pendant quatre ans.
Carrière politique
Il adhère aux
Verts en 1993 où il rentre de suite dans l'opposition à la ligne défendue par
Antoine WaechterTête de liste des Verts aux municipales de 1995 dans le IIIe arrondissement, il totalise 9% des suffrages, Il est élu adjoint au maire du 3e arrondissement.
Le 21 décembre 1995, avec Pierre Montacié (PS), il remet à la justice des fichiers informatiques recensant de "faux" électeurs, relançant l'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement. Le résultat sera la condamnation de la plupart des élus du 3e arrondissement de l'époque des faits (1988).
Il est tête de liste pour les Verts à Paris lors des élections municipales de mars 2001, le parti écologiste remporte 12,3 % des suffrages, soit 8,5 points de mieux qu'en 1995. Il devient alors Adjoint Vert au maire de Paris, chargé de l'Environnement, de la propreté, des espaces verts et du traitement des déchets.
Suite au renversement de majorité des Verts à l'Assemblée générale de Nantes de 2002, il devient porte-parole national des Verts de Janvier 2003 à Janvier 2005 , la presse le présentait à l'époque comme "l'homme fort" des Verts. Candidat à sa reconduction dans cette fonction il devra y renoncer, battu au sein de sa sensibilité par Gilles Lemaire par 70% des voix contre 30%.
Il tentera d'être le candidat des Verts à la présidentielle de 2007 mais ne sera pas non plus retenu par son courant qui lui préfèrera Cécile Duflot par 60% des votants contre 40%. Dans sa profession de foi pour cette élection, il s'engageait à se retirer en cas de candidature de José Bové à la présidentielle.
Après avoir vu sa candidature aux législatives de 2007 successivement rejetée par les Verts des Ve et XIe arrondissement, il tentera de se faire investir comme candidat dans le XVIe, où il ne s'était pas présenté au vote des adhérents locaux malgré les règles de son parti, directement par l'AG des Verts Paris qui refusera. Il qualifiera dans les jours qui suivront cette assemblée générale de groupe d'apparatchiks dans une interview au Journal du Dimanche. Il sera finalement proposé par le Conseil départemental des Verts-Paris à l'investiture du Conseil National des Verts en remplacement d'un candidat qui se retirait dans la XVIe circonscription de Paris.
Il avait annoncé dans la presse sa candidature pour la tête de liste parisienne pour les élections municipales de 2008, mais il devra abandonner faute de soutiens. Malgré la décision de l'Assemblée générale des Verts Paris de novembre 2006 de faire élire les têtes de listes d'arrondissements par les adhérents, quoique arrivé seulement en neuvième position dans le vote de ceux de son arrondissement, il sera néanmoins, en dépit du vote des adhérents, repêché et investi comme tête de liste à ces élections dans le XIIIe arrondissement.
Au sein des Verts, il avait pour l'assemblée générale de 2006 signé la motion « Écologie populaire » qui souhaitait la candidature de José Bové et un accord électoral avec le PS sans lien avec un accord de programme.
Au plan professionnel, il est actuellement chargé de mission auprès du secrétaire général de la Banque de France.
Principales réalisations
Dans le cadre de la délégation d'adjoint au maire de Paris qu'il a occupé de 2001 à 2008, Yves Contassot a impulsé la politique des jardins et de la protection de l'environnement à Paris: création de trente hectares d'espaces verts, création des jardins partagés (programme Main Verte), généralisation de la collecte sélective des déchets... Sous son impulsion, la Ville a lancé en 2006 un plan de lutte contre le réchauffement climatique (Plan Climat) ainsi que la mise en place d'un Agenda 21 local, programme d'actions qui vise à faire converger les objectifs sociaux, économiques et environnementaux. Il a également fait adopter un plan de lutte contre le bruit et obtenu la signature d'une charte avec les opérateurs de téléphonie mobile pour abaisser l'exposition des Parisiens aux champs électro-magnétiques. Malgré les fortes critiques que les Verts de Paris faisaient au Plan Local d'Urbanisme proposé par Bertrand Delanoë, il est le seul des élus Vert a avoir manifesté un soutien public à celui-ci par communiqué de presse et à défendre l'idée que les élus verts devaient émettre au Conseil de Paris un vote positif en sa faveur malgré la relance des immeubles de bureau au détriment des logements dans le projet du maire de Paris.
Lien externe
Références